Les perturbation des conduites alimentaires regroupent les diverses situations où « la corpulence et/ou l’absorption alimentaire servent à résoudre ou à dissimuler des problèmes adaptatifs internes ou externes ».
l’hyperactivité qu’elle soit physique ou intellectuelles, le désintérêt pour la sexualité est constant. La jeune fille anorexique mentale exprime une incapacité d’assumer le rôle sexuel génital et d’intégrer les transformations de la puberté ; le conflit se situe au niveau du « corps » qui est refusé et maltraité et non au niveau des fonctions alimentaires. Le corps devient alors le support d’une sorte d’idéalisation mégalomaniaque défensive. Corps idéalisé, désincarné, indestructible, épuré. La satisfaction est alors pervertie dans la non satisfaction de ne pas manger. Le plaisir se concentre dans l’ivresse muette de la faim recherchée, pourchassée et retrouvée, en effet la mégalomanie secrète agissant constamment à l’ombre de l’état pitoyable du corps malmené.
La prise en charge est bi ou plurifocale en fonction des situations de chaque adolescente, autour même d’une possible hospitalisation en fonction de la sévérité de l’amaigrissement qui n’est pas une fin en soit et la PSYCHOTHERAPIE reste l’élément majeur.
La boulimie survient le plus souvent chez les adolescentes au moment de la puberté (12-14 ans) ou vers la fin des études secondaires (18-19 ans). La prédominance féminine qui est à l’adolescence de 3 à 4 filles pour un garçon. Le syndrome boulimique est dominé par des accès de fringale qui répondent à trois critères : le besoin intense et irrésistible d’absorber de grandes quantités d’aliments avec un sentiment de perte de contrôle de la capacité à se limiter ; les manœuvres pour éviter une prise de poids liée à cette absorption excessive ( vomissements, abus de laxatifs, régimes alimentaires plus ou moins stricts et ou fantaisistes dans l’intervalle des crises, activité sportive ; et la crainte chez les sujets de devenir gros avec une difficulté consciemment ressentie dans le vécu de l’image du corps. Des associations pathologiques regroupent ce syndrome avec des modifications pondérales à savoir une prise de poids importante accompagne le début des accès boulimiques, cependant seulement 15% des boulimiques sont obèses et 15% environ présentent un déficit pondéral. Le lien avec l’anorexie mentale est complexe, certaines formes semblent succéder à une anorexie mentale typique ; dans d’autres cas on observe une alternance d’état anorectique et de période boulimique. D’autres conduites addictives sont souvent présentent automédication par anxiolytique (50% des cas), alcoolisme régulier, la boulimie trouve ainsi sa place dans les multiples conduites addictives chez l’adolescent et s’inscrit dans une pathologie de la dépendance véritable « toxicomanie alimentaire ». Elle peut aussi s’accompagner de symptômes dépressifs (dévalorisation, culpabilité, désespoir). La dévalorisation de l’image du corps est très fréquente avec un désir de changer de poids. L’on observe aussi des troubles du sommeil, des idées suicidaires, de l’instabilité affective.
Dans tous les cas une prise en charge bi ou plurficole est souvent nécessaire avec dans certaines situations une hospitalisation peut s’avérer nécessaire, mais le traitement par une PSYCHOTHERAPIE doit y être associé de manière régulière afin de travailler la dépendance, l’image du corps et ses défaillances.
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