La démarche du bilan pour les enfants
Une rencontre avec les parents :
l’enfant ou l’adolescent est dans une relation de dépendance affective avec ses parents. La rencontre du psychologue avec les parents permet d’établir un lien entre la famille et le psychologue, lien favorable à la relation entre l’enfant, l’adolescent et le psychologue. L’entretien avec les parents permet de savoir ce qui motive la consultation et ensuite de reprendre son histoire. « Ecouter les paroles qui témoignent de l’inscription de l’enfant ou adolescent dans son histoire peut être considé comme l’acte premier du psychologue » (Arbisio, 2003).
L’entretien avec l’enfant ou l’adolescent :
Un temps d’entretien, qu’il ait pu être présent ou non à la rencontre avec les parents, est nécessaire avant d’engager un test. Il s’agit d’exposer après les présentations, d’usage, à l’enfant ou l’adolescent, le cadre de la rencontre : son motif, sa durée, sa visée ? Il s’agit ainsi d’envisager avec lui sa compréhension de la situation de bilan et de ses possibilités de coopération. – La passation des épreuves ( efficiences intellectuelles ou test de personnalité)
Le psychologue choisit les outils les mieux adaptés en fonction de l’âge et son analyse de la situation-problème : WPPSI pour les très jeunes enfants,
WISC pour les enfants d’âge scolaire et adolescents, WAIS pour les adultes.
Les tests projectifs ou de personnalités Rorschach, CAT, TAT, Patte Noire en fonction de chaque problématique.
Le psychologue jugera de la pertinence de la passation d’une des épreuves projectives en fonction de la situation de l’enfant ou l’adolescent voire de l’adulte. Ces épreuves permettent une approche de la personnalité d’un point de vue psychodynamique, la mise en évidence de ses possibilités d’adaptation au monde qui l’entoure, les processus et les conflits qui l’animent, les modes de résolution privilégiés.
Un compte rendu : Une restitution orale pour permettre à partir des données recueillies d’apporter les éléments qui pourraient permettre que soit établi la situation du ou des problèmes afin de parvenir à des hypothèses et un compte rendu écrit qui soit lisible pour les parents, l’enfant l’adolescent ou l’adulte.
Evaluer l’efficience cognitive : dans quel but ?
Eclairer une situation-problème :
Des parents, des enseignants, peuvent se trouver démunis face aux difficultés rencontrées à un moment donné dans le parcours de leur enfant ou adolescent. L’évaluation peut permettre d’envisager des hypothèses permettant d’expliquer les difficultés, d’en éliminer d’autres, afin de rechercher des aides les plus appropriées à mettre en œuvre (pédagogie, enseignement spécialisé, prise en charge thérapeutique, consultation complémentaire).
Prendre une décision concernant l’orientation scolaire :
Les difficultés d’apprentissage rencontrées par certains enfants ou adolescents ne peuvent être résolues dans le cadre d’un enseignement ordinaire. La passation d’un test d’efficience permettra de situer la nature et l’intensité des difficultés afin de pouvoir déterminer le lieu le plus approprié à la poursuite de la scolarité et des apprentissages ( important pour les enfants à haut potentiel).
Identifier un ou des troubles de l’apprentissage :
les épreuves d’efficience cognitives peuvent permettre de confirmer la manifestation des troubles cognitifs. Les hypothèses concernant la nature et l’impact de ces troubles doivent faire l’objet d’échange nourris avec des professionnels spécialisés dans leur prise en charge ( orthophonistes, psychomotriciens).